Messages les plus consultés

mardi 22 février 2011

Enfants handicapés


La France est en train de dévaler la pente
Il ne reste que les banques et ceux du C.A.C quarante
A dépasser de peu le taux du RMI.
Aussi, quoi d’étonnant à cette économie !

Et pourtant, voyez-vous, je ne peux m’assoupir
A quatre-vingt-onze ans, près du dernier soupir
Sans crier à la honte et  faire appel à vous
Qui fut nommée ministre, au service de tous.

J’ignore si la mesure découle de quelque salopard
Qui, d’un trait de sa plume, créa le désespoir.
Je pencherais plutôt pour le règne de la pétaudière
Trop de caisses sont vides aujourd’hui et hier.

Vous ne pouvez si tôt avoir tout oublié
D’un certain tête à tète du chef avec Ségolène
Où votre président s’était scandalisé
Que le handicap empêche de rentrer dans l’arène

« Les enfants, d’après lui, qui en sont les victimes
Doivent être scolarisés, c’est un droit légitime ! »
Ces paroles prononcées résonnent à nos oreilles
Promesse de justice, au vote ont fait merveille !

Laissez tomber l’honneur, si rare en politique.
Parlons d’humanité, ne trouvez vous inique
De priver ces enfants d’un accompagnateur
Et des autres écoliers se sentir frères et sœurs ?




On écrit tant sur vous, votre brillante carrière
Moi je retiens surtout que vous êtes une mère
Et qu’à ce seul titre, vous pouvez tout comprendre,
Bien qu’écrasée de charges, tous ces enfants entendre.

Bien sûr, d’autres injustices abondent sur la Terre
Où tant de gens se goinfrent en plaignant le Tiers Monde
Mais un mot vous suffit, de votre ministère
Pour qu’ils puissent retrouver leur place dans la ronde.

D’après quelques infos circulant dans la presse
Il est d’autres moyens : alerter les préfets,
Taper sur des casseroles pour que le scandale cesse
En parcourant les rues dans l’espoir d’un arrêt.

Ecrire au cas par cas à des personnes en place
Agir pour son enfant sans s’occuper des autres
Qu’un seul, sur un grand nombre, puisse retourner en classe.
D’un tel procédé, doit-on se faire l’apôtre ?

Je crains fort qu’un pamphlet ne puisse vous atteindre
Assise dans un fauteuil au centre d’un salon doré
Et face à une table encombrée de dossiers
Ces enfants sont si bas, pour les entendre geindre !

J’aurai fait de mon mieux, de ma plume chevrotante
Pour crier jusqu’à vous, même à mon âge on tente
Dans l’espoir qu’aux enfants vous ferez une fleur
Sans prétendre pour autant à la légion d’honneur.

Au cas où plus d’infos vous seraient nécessaires
Il s’agit ici d’Auxiliaires de Vie Scolaire
Sous le sigle AVS à l’école primaire
Guidant l’enfant en classe, dehors quand il prend l’air.

L’ancien, combattant.

Le 4 décembre 2010.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire