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jeudi 7 juillet 2011

DU TRAVAIL …. AU POLE EMPLOI !



Vous voici, à nouveau, en bien mauvaise posture
En attente d’un procès et nulle investiture
Mais ça, c’était prévu dès l’affaire Béthencourt
Votre cote s’effondra, vous fûtes mal en cour

Pour tromper la gal’ rie, ils sourirent à l’envi
En se portant garants afin que nul ne doute
Votre femme diplômée, vous, servant la légion
Pas de quoi, au final, entrer en religion.

Mais parfois, trop c’est trot ! L’hippodrome de Compiègne
Mis sur le tapis vert au cours du même règne.
Votre épouse, dans cette ville, connue pour ses dadas,
Entourée des amis, vous attendait là bas.

Espérant,  impatiente, votre montée en gloire.
Donc, le moment venu, pourquoi les décevoir ?
Vous avez beau dénier les écrits du journal :
« Ma chance, c’est Bercy, qu’ai-je à faire à cheval ? »

Dès ce moment là, vous fûtes condamné
Un poste était vacant, de loin le plus sinistre
Le chef, au Travail, vous força à être le ministre
Sonnant votre retraite comme celle des ouvriers.

C’est maintenant la justice qui vous cherche des noises
Compiègne, fut un faux pas changeant votre destin !
Jeanne d’Arc aussi fut prise en cet endroit de l’Oise
La pucelle lorraine, le ministre alsacien.

Mais seul le lieu d’échec prête à comparaison :
Elle, fut arrêtée là, voulant sauver la France
Alors que vos motifs relèvent de la finance
Et vous, aurez la chance d’un juge moins Cauchon.

L’ancien, combattant.

samedi 14 mai 2011

Remède, y’à tort !




On croyait tout savoir, mais on entend des cris
A  près de nonante ans, neuvième fortune de France
Hyper décoré par l’ami Nicolas Sarkozy
Il aurait pu se taire victime de la malchance.

Mais non, il se déplace, s’adressant à la presse :
Le Figaro, le Monde et bien d’autres encore
Mais pourquoi vous en prendre à ces médias à tort ?
Souriez et oubliez là où le bas vous blesse.

C’est bien de votre part d’avoir consenti
A vous rendre à la Chambre dans le but d’un audit
A la seule condition que la maison soit close
Sans que la transparence puisse être mise en cause.

(La clarté est blessante à des yeux fatigués…)
Vous êtes donc venus avec vos collaborateurs
Hautement qualifiés pour jouer les médiateurs
Réfutant les dommages cent fois surestimés

Parmi tous les journaux, seul le Figaro,
L’oreille colée au mur, en perçut un écho :
Sur des heures de débat, il en sorti trois lignes.
Et rien qu’il faille cacher, même par une feuille de vigne.

Les victimes, au départ, vous en admettiez trois
Qui, de toute façon de santé si fragile
Seulement au cimetière pouvaient trouver asile.
A présent jusqu’à vingt vous pouvez prêter fois

Saint Louis pour ses blessés, au retour de Tunis
Fit bâtir les Quinze-Vingt[1] et plus tard pour leurs fils.
Vous omettez le quinze qui précède le vingt.
Même le titre de docteur ne vous rend pas devin.

Pour savoir si Mich’let avait médit à tort
(Car ce serait justice que dans ce cas l’homme nie)
Il eut été normal pour sauver d’autres vies
De tout mobiliser et de chercher, d’abord !




A présent que par chance on a un vrai ministre,
Et non plus Roselyne (vingt fois trop de vaccins)
Unique pour mettre fin à cette affaire sinistre,
Le seul qui, pour la grippe, ne sonna le tocsin.

Et pourtant en  fonction[2] sous l’ancien président
Le foutoir de l’AFSSAPS, il n’a pas remarqué.
Est-ce depuis Nicolas, que tout s’est détraqué ?
Hélas, le sauvetage va exiger du temps !

Pour une fois, la sécu s’avère très utile
Couvrant à cent pour cent l’ensemble des inquiets
Ce bon monsieur Servier, désormais l’âme en paix.
Dans ses laboratoires peut retourner tranquille

Pour parfaire la mesure, car il faut tout régler
Un fond d’indemnité doit être constitué
Il sera toujours temps, à une date ultérieure
D’inquiéter, s’il y ’ a lieu, l’innocent[3]fournisseur.

L’ancien, combattant.






[1] Quinze-Vingt =15x20 = 300

[2] De juin 2005 à mars 2007
[3] Présumé innocent.

dimanche 24 avril 2011

Gaz, idées et pétrole à gogo....?



Notre pays attardé repose sur du schiste
Nous, on n'en savait rien, mais grâce à l'oncle Sam.
Délégant son roi mage auréolé de flammes
Celui-ci se prosterne : du gaz, il a trouvé la piste !

Trois petites signatures du ministre écolo
(Oui, vous avez compris, c'était Jean Louis Borloo !).
Et hop, le spécialiste arrivé de Dallas
Pénètre dans un bureau qui n'a rien d'un palace.

Au cœur de la Grande Arche et dans l'axe sacré
Qui traverse le Louvre et les Champs Elysées.
Sommeillait un brave homme en manque d'activité
Tout près de la retraite, dans son coin oublié.

Et le Texan explique le but de sa visite
Il s'agit pour l'instant d'un droit d'exploration
Dans trois zones minuscules et seul'ment quelques sites
Forer des trous profonds et mettre la pression.

Ponctuellement dans trois zones = dix mille kilomètres carré.
Sur cinq cent cinquante mille, ce n'est rien, comparé.
OK ? A vous le gaz, moi j'installe le dérick
Et, commerce équitable, je toucherai le fric !!

Géologue de service, l'homme scrute le dossier
La routine officielle où tous ont officié
Rien n'empêche pour une fois d'être anti septique.
Et même les signatures sont nettes grâces à BIC.


Il ne fantasme pas, pleinement éveillé
Passant à l'enthousiasme, il prêche l'évangile.
Pour cette corne d'abondance que soufflera l'argile
Et quant aux objections, faciles à réfuter !

D'abord le paysage soit-disant boul'versé.
Mais que préférez-vous ? Un parc d'éoliennes
Ou l'élégant dérick, vers le ciel dressé
Et des camions furtifs, la ronde quotidienne ?




Bien-sûr, les défaitistes évoquent le cube d'eau
On en gâche beaucoup plus en lavant les voitures
Sans compter ce qu'on perd, qui tombe des toitures
Ne faut-il arroser, face à un tel cadeau ?


Le cocktail haute pression injecté loin sous terre;
déclaré « top secret » (recette industrielle).
Ce s'rait bon pour les dents et pour le lave vaisselle
D'après le spécialiste qui ferait bien d'se taire !

Des risques de contamination de la nappe phréatique ?
Faute de robinet, n'a-t-on pas les bouteilles ?
Chez nous, ça coule de source dans toutes les boutiques
Même du coca-cola ou du jus de groseilles.

Alors, à l'heure du bain ou même pour une douche
Il vaut mieux être deux : Un qui verse, un qui frotte
Comme pour l'équitation : L'un s'assoit, l'autre trotte.
Problème de méthode. Pourquoi prendre la mouche ?

Mais en France, y'a toujours des villages qui résistent
Autrefois aux Romains, aujourd'hui au Texan.
Habitants du Larzac, qui figurent sur la liste
Si ça passe là bas, ailleurs c'est jeu d'enfant !

Même en France, parfois les médias sont du bon
Et certains députés savent lire et même écrire.
L'ex ministre et la Chambre, se mettent tous à bruire.
Ceux-là même qui signèrent exigent l'abrogation.


Un papi en révolte.

mercredi 20 avril 2011

MARCHAND DE HARANGUES...

Fluctuat mec mergitur ! Paris est tout secoué
Par trois heures de discours de Jean François Copé
Le débat sur l'Islam promettait un gros boum.
Hélas le djebel n'accouche que d'un loukoum.

L'oued a l'eau tarie et son lit est à sec.
Regrettant les jours fastes, car jadis il charria
Non seulement la foi qui mène à la conquête.
Mais la coexistence où nul n'était paria.

Les mesures proposées à sa majorité
Deux douzaines1, bradées pour seul'ment le prix d'une
Prouve qu'un ministre est capable de marcher sur la lune
Ou sortir des idées mille fois rabâchées.

Mais le clou à mon sens concerne les cantines :
A l'âge de croissance dans les classes enfantines
Faute de pouvoir servir la viande ou casher ou halal.
Personne n'aura droit au steak de chez Charal.

Pourquoi ce pieu respecte de certaines religions
Les chrétiens ou athées doivent-ils être brimés?
Quand prendrez vous le temps de la réflexion ?
Revoyez cent fois votre texte et le repolissez.

L'ancien, combattant.



1Treize à la douzaine soit 26 mesures....

lundi 4 avril 2011

CAMPAGNE DE PUBLAÏCITÉ



Parti à la recherche du chanoine de Latran
Son Eminence grise poussait de gais hi-hans
En arrivant au Puy, tous deux ils se croisèrent
Evoquant Urbain II, non loin du presbytère.

Mais que cherchait son maitre tout au fond de ce Puy ?
Espérait-il entendre le chant des cathédrales ?
Regagner les cathos d’un geste théâtral ?
Qui a guidé ses pas, aussi loin de Paris ?

Au pays auvergnat, Claude perdit ses lentilles
Depuis, il ne sort plus, sans amis, sans famille
Son univers restreint, il vit à l’Intérieur
Ne se sent plus en France dans sa propre demeure.

Son esprit enfiévré redoute les étrangers
Qui viennent dans ses rêves danser la sarabande
Des noirs, des gris, des jaunes mettent ses biens en viager
Et son pire ennemi s’appelle François Hollande !

Un seul espoir lui reste, son pays est laïc
Et il doit le rester, but suprême de sa politique
Son chanoine de Latran, imbu de catéchèse
Est-il bien qualifié pour soutenir cette thèse ?

Dans tous les hôpitaux, il ordonne une enquête
Les pratiques exercées sont-elles bien laïques
Depuis mille neuf cent cinq, là réside le hic !
Enfilant la blouse blanche, sa police secrète.

Arpente les couloirs, recherchant des cornettes
Aperçoit tout à coup une bande de cagoulards.
Dans l’instant arrêtés, app’lés à comparaitre
C’était des chirurgiens mais on le sut trop tard !

Autre abus, certaines femmes souffrant au bas des reins
Jouissant d’une vraie carte d’identité française
Qui doivent à l’examen se mettre plus qu’à l’aise
Demandent un médecin de sexe féminin !

Hélas les lieux d’attente manquent de posters rieurs
Grâce auxquels les patientes oublieraient leur pudeur
Et n’auraient plus envie de mettre viv’ment les voiles.
A la vue du barbu officiant dans la salle.

Mais vous les sénateurs et vous les députés
Où domine la culotte malgré la parité,
Seriez-vous tous d’accord dans l’une ou l’autre chambre
Si à l’osculation de l’ensemble des membres.

Une jeune doctoresse, qu’elle soit blonde ou brune
Brandissant l’caducée au dessus des partis
Vous dirait sans ambrage : « Mon coco, c’est fini,
Tu n’es plus en état d’monter à la tribune ! ».

L’idée d’un grand débat ou d’un référendum
Au sujet d’LA PUDEUR : Savoir c’que spécule l’homme
L’UMP est-il pour ou le Front National ?
Devoir montrer ses fesses est-il si  banal ?

Le grand chef va trancher, toujours dans l’urgence
Même Fillon et Borloo sont pleins de réticence
Seule Marine applaudit et hurle des bravos !
En guettant les marrons qui cuisent dans son fourneau.

Il va faire des grands gestes et parler des Imans
Et des lieux de prière, du port de la Bourka
Mais pas de l’abruti qui brûla le Coran !
Ni des morts pour la France comme tous autres soldats.

Il devrait s’abstenir car si Marine le peine
Elle pour le Sarrasin n’a pas Martel en tête
Elle l’étale comme une crêpe au milieu de l’arène
Sa recette bretonne met bien des cœurs en fête.

Enfin, on va savoir ce qu’il va décider
La France tout entière cesse de respirer
Après le 18 juin, l’appel du 5 avril.
Avant celui des cloches, retour des campaniles.

L’ancien, combattant.


Vacance….




Partie pour des vacances un jour en Tunisie
A peine sortie de l’avion avec ses vieux parents
Je vous le donne en mille et sans hypocrisie
Qui dont rencontre-t-elle avec étonnement ?

Ce bon ami Aziz, le puissant homme d’affaire
Qui arrivait tout juste et ne savait que faire.
« Venez, je vous invite, chez moi, à Tabarka
Et vous ne risquez rien car j’ai la baraka ».

« Ainsi on se retrouve, enfin sur ce tarmac
Dans mon pays secoué par tout ce micmac
Disons que le hasard fait vraiment bien les choses
Au moment où je solde, cédant à la psychose »

Je dois faire mes valises, sans quoi, d’après Ali,
Baba je risque d’être si je reste au pays.
Pour moi l’Eldorado c’était la Tunisie
Hélas, y’a plus moyen d’faire de la thune ici !

Tandis qu’à vos parents je parlerai business
Vous prendrez du bon temps. Pour ce faire, à friser
Aux mains du chef coiffeur, un artiste réputé
Vous retrouv’ez chez moi un look de déesse.

Avec votre compagnon, si fort sur l’alibi
Vous pourrez certifier, de retour à Paris
Car la critique veille, des envieux aux experts
Que vous êtes restée, aux affaires, étrangère.

Mais l’horloge du temps continuant de cliquer
Mam, par la presse d’humour a été canardée
Plus chanceux celui qui était aux commandes
Réussit à passer l’magot en contrebande.

Les femmes de ménage plein  et de prévoyance
Afin qu’il puisse manger encore halal Ali.
Cachèrent des tas d’ordures sous les nombreux tapis
Au moins une tonne et demi, d’après son intendance.

Il ne lui restait plus qu’à charger son fourbi
Dans des bagages à main portés en bandoulière
Et partir en pel’rin, direction l’Arabie
Pour faire l’aumône aux pauvres, au roi et aux amis !!!

L’ancien, combattant.